De l’engagement à la flamme…

A Arganchy, par l’intermédiaire de Mariannick
03/08/2013

Cette canalisation a été réalisée pour un groupe défini de quelques personnes au terme d’une journée de travail, mais le message transmis peut être reçu par beaucoup et il a donc sa place sur ce site…

Soyez les bienvenus de nouveau… tout est si difficile, tout est si lourd parfois ! L’impression d’un vase clos, qu’aucune issue n’est disponible… et puis tout d’un coup, né de rien, un éclair de lumière qui disparait de nouveau et qui réapparait, et qui réapparait de plus en plus souvent, né apparemment de rien, et qui s’installe, qui fait que le vase clos n’est plus sombre et que même jusque dans les recoins on peut distinguer ses formes.

Il n’est pas nécessaire que la lumière soit grande, il n’est pas nécessaire qu’elle resplendisse. Il suffit d’un tout petit éclair de lumière pour faire que ce vase clos ne fait plus peur parce qu’on en distingue le pourtour, les recoins, ce qui était caché auparavant. Il ne fait plus peur, juste parce qu’une petite lumière s’est présentée, née de rien, apparemment… les choses prennent une autre tournure et la vibration change, et puis on peut se dire : « il y a eu un tournant ce jour-là ». Vers où, comment, pourquoi ? Nul ne sait, mais il y a eu un tournant ce jour là.


- L’engagement –

Tout devient facile ? Pas toujours, mais tout prend une autre tournure et devient gérable. Toutes les cachettes, tous les vases clos, tous les recoins doivent apparaitre au grand jour : c’est votre engagement, votre engagement de vie avant même d’entrer dans cette vie (les cloches sonnent…), l’engagement de tout éclairer. L’engagement que plus rien ne subsiste de caché, de sombre, de sordide, plus rien.

Est-il nécessaire pour autant de passer de la nuit noire à la lumière du soleil ? Absolument pas, juste ne plus avoir peur, ne plus avoir peur de la nuit, parce que la nuit n’existe plus (les cloches sonnent de nouveau…) et voilà, comme on le disait tout à l’heure : il est l’heure. Il est l’heure pour vous tous de ne plus avoir aucun recoin dans l’ombre. Il est l’heure de ne plus avoir peur, et tout engagement fait peur mais tout engagement est générateur de joie et de liesse.

S’engager, c’est se tenir prêt. S’engager, c’est donner sa main à d’autres, c’est s’unir à d’autres pour que l’énergie devienne puissante et qu’elle entraîne d’autres encore dans son sillon. S’engager, c’est s’inscrire dans une voie, c’est oser s’inscrire dans une voie. C’est oser s’inscrire dans ce qui nous pousse à vivre, c’est oser vivre, c’est oser se réclamer de la vie. Il y a toujours un choix à faire entre la vie et la mort au sens propre comme au sens figuré. S’engager, c’est dire : je vis, et en vivant je m’inscris dans une lignée, et en m’inscrivant dans une lignée, je transmets. Je transmets ce que je reçois à d’autres. J’ai le bonheur de recevoir, j’ai le bonheur d’être conscient de recevoir, et j’ai le bonheur de transmettre en conscience : c’est ça la lignée.

Regardez les moines bouddhistes, regardez les grandes réincarnations bouddhistes, à quel point ils se situent dans leur lignée… c’est ce qui les fait tenir droit, c’est ce qui les fait devenir grands, même s’ils ne sont que des hommes, comme vous. Tout d’un coup, de se situer et de se reconnaître dans leur lignée et d’incarner la vie dans cette ligne pour un temps les fait devenir grands.

Votre engagement vous grandit. Votre engagement vous fait vous situer dans l’axe vertical et dans l’horizontalité en même temps, parce qu’il implique un don de soi, un don pour soi –c’est-à-dire que vous recevez-, et de donner ce que vous avez reçu. Il implique que vous vous inscrivez dans le flux, dans le courant, que vous vous tenez au milieu du torrent. L’engagement implique que vous avez lâché les bords de la rivière et que vous vous laissez aller au gré du courant, et le courant peut être parfois très fort. Si vous essayez de  vous raccrocher à quelque chose, à un rocher qui pointe, à une branche d’arbre qui descend jusqu’à l’eau, alors plus rien ne va parce que vous stoppez le cours du flux et que la peur revient. Il faut alors de nouveau relâcher pour se retrouver dans le flux et c’est toujours dur de lâcher.

Laissez faire, lâchez prise, laissez-vous aller et respirez dans l’eau. Vous êtes tout à fait capables de respirer dans l’eau. Respirez toutes ces petites bulles d’air qui sont dans l’eau, dans le torrent, un torrent bouillonnant. L’énergie est bouillonnante, et vous avez toujours largement de quoi respirer si vous lâchez prise et que vous respirez dans l’eau, que vous n’essayez pas seulement de respirer hors de l’eau.

Inscrivez-vous dans l’élément dans lequel vous vous trouvez ! Vous êtes dans le flux alors respirez dans le flux, et puis le jour où vous vous installez comme tout à l’heure dans le cercle, dans la paix, ainsi ancrés, le moment où vous ancrez votre énergie et toute l’énergie qui se trouve autour de vous, alors respirez la terre, respirez-la ! Vous pouvez de cette façon-là respirer tous les éléments autour de vous. Tout est respirable. Tout fait feu au moulin, il suffit juste de s’adapter à ce qui est présent, d’accepter ce qui est présent pour s’y fondre et laisser l’amour passer…


- La perspective –

Le futur vous fait peur souvent. Si vous saviez comme il est beau ! Pourquoi avoir peur du futur : est-ce qu’un élève de 6e a peur de ce qu’il va faire en 5e ? Il apprend juste sa leçon de la semaine. La semaine prochaine est une autre semaine. Demain est un autre jour…

Le fait de savoir qu’il va passer en 5e le réjouit, et la fait de savoir qu’un jour il pourra passer son bac, entrer dans une grande école et faire des études supérieures le réjouit… mais il ne s’en inquiète pas plus que ça. Il se réjouit juste de la perspective de pouvoir grandir autant parce qu’en 6e on imagine la terminale, on imagine la grande école, en maternelle on n’imagine pas. Alors vous pouvez penser à vos progrès de l’année prochaine sans pour autant vous en inquiéter, sans pour autant vous inquiéter des modalités d’accès à ces progrès. C’est juste une perspective, et cette perspective est belle ! Il y a de la beauté dans cette perspective parce qu’il y a un accomplissement de votre être qui se fait à travers elle. Alors, juste se réjouir de cela, de cette beauté qui continue d’éclore…

Vous avez parfois l’impression d’être très, très malmenés mais vous êtes venus montrer la voie, et quelqu’un qui montre la voie doit d’abord traverser le chemin pour montrer cette voie à ceux qui suivent. C’est un honneur que vous vous êtes accordés en décidant de franchir le pas, et ensuite de montrer la passe aux autres.

Durant toute cette année, votre groupe va se souder encore davantage. Les liens vont se multiplier entre vous. C’est comme un réseau qui va s’installer entre vous, et au fur et à mesure que ce réseau va s’installer… vous allez sentir que c’est comme une base de trampoline. Vous êtes les piliers tout autour et nous construisons un trampoline au centre du cercle. Votre axe s’ancre de plus en plus à la fois en Terre et dans les cieux. Cela nous permet de construire ce réseau ensemble, et puis sur ce réseau, sur ce trampoline, d’autres vont venir jouer. Vous pourrez leur dire : « attention, si tu t’écartes un peu trop, tu risques d’avoir mal, reste bien au centre ! », et vous pourrez vous réjouir à chaque fois qu’ils font un bond encore plus haut que le vôtre, et être fiers comme vous pouvez être fiers de vos enfants, de voir que parfois ils atteignent des sommets que vous n’avez pas atteint vous-mêmes. C’est ça la transmission : c’est permettre à l’autre d’atteindre un sommet qu’on n’a pas atteint soi-même, et de s’en réjouir. C’est ça qui permet un jour… un jour de s’effacer, pour laisser la relève continuer, en sachant que la transmission va se poursuivre et que la lignée va grandir, s’étoffer et représenter de plus en plus la beauté sur Terre. Et puis un jour quitter cette Terre en se disant fiers de la mission accomplie et de cette beauté laissée en héritage, un jour…

C’est cela s’inscrire dans la lignée : y entrer, en prendre conscience et puis un jour s’effacer pour la laisser se poursuivre et éventuellement y revenir à un autre moment, dans une autre vie…

Vous n’avez pas à craindre l’engagement. L’engagement est pure beauté de l’endroit où nous le voyons. Les engagements terrestres font peur, mais ça n’est pas un engagement de cette sorte-là que nous vous proposons. Ne jugez pas ce que nous vous proposons avec des critères terrestres, vous seriez malheureux. L’engagement est une fête. Il est une fête parce que c’est un moment où vous vous installez droit, debout sur vos deux pieds, en respectant votre place, en respectant votre devenir et votre source. C’est une fête. Grâce à cet engagement que vous avez tous pris, même si parfois il vous perturbe, grâce à cet engagement nous pouvons être en vous d’une façon beaucoup plus prégnante… être en amour en vous, rayonner à travers vous. Nous pouvons rayonner ensemble. Grâce à cet engagement, nous nous unissons et vous vous réunissez. Grâce à cet engagement vous vous retrouvez… il y a si longtemps que vous aviez programmé cela ! Et là, c’est fait. Vous vous êtes retrouvés pour poser des bases et vous continuez votre travail, pas à pas, dans la confiance.

C’est amusant de voir à quel point vous pensez ne pas être dans la confiance, et à quel point nous voyons que vous l’êtes : votre présence ici en témoigne. Sentez, nous sommes tous autour de vous, autour de chacun de vous, autour de votre cercle…

Ne vous laissez pas trop distraire (des moutons bêlent au dehors) ! Nous ne faisons pas de bruit mais nous sommes là, et nous remplissons vos corps de notre énergie, de notre douceur, de notre amour pour vous, de nos remerciements.


- La flamme –

Des bases : vous placez des bases et vous les développez. Vous faites des racines en ce moment. Durant ces deux années (juillet 2012 à juillet 14), vous vous enracinez  en tant que cercle, et croyez-nous, nul ne pourra rompre ce cercle au terme de ces deux années. Vous créez du solide et ce qui est amusant, c’est que plus vous créez de la fluidité et plus vous devenez solides. Plus vous êtes fluides et plus nous sommes là, et plus nous sommes invincibles, ensemble… Nous sommes à l’œuvre, ensemble. En conscience, plus ou moins, nous sommes à l’œuvre et le chemin se poursuit…

Nous voulons vous dire encore aujourd’hui de regarder la flamme de votre cœur et de vous extasier devant ses couleurs, d’admirer la flamme que vous avez au cœur. Prenez un peu de temps, chacun pour soi, chacun pour lui-même, pour percevoir cette flamme : pas seulement ses couleurs, mais aussi sa hauteur, ses pulsations, ses pétillements… prenez un peu de temps (pause)…

Chaque flamme est totalement unique, et chaque flamme est un relai pour nous. Merci d’en prendre conscience. Merci de la laisser s’épanouir. Merci de nous laisser pénétrer à travers elle dans votre quotidien et de pouvoir vous aider et aider ainsi la Terre dans sa transition. Merci pour cette journée que vous avez consacrée à notre rencontre. Merci pour votre écoute. Merci pour l’amour que vous laissez circuler entre vous et entre nous.

Continuez… Continuez et toute notre lumière, tout notre amour vous accompagnent. Continuez, continuez, ne faiblissez pas, ne faiblissez pas, continuez…

Vous avez besoin de force, vous avez besoin de tout votre désir, vous avez besoin de toute votre espérance pour continuer à vous inscrire dans votre lignée, pour continuer à incarner ce que vous avez toujours désiré incarner : le lien. Rassemblez toute votre espérance, tout votre désir au cœur et exprimez-le, centrez-vous dessus. Il sera votre force. Laissez-le s’exprimer ! De l’entendre vous donnera de la force et de l’entendre donnera de la force à d’autres, aussi. Ne gardez rien pour vous qui est un don du ciel : transmettez ! Plus vous transmettrez et plus l’énergie pulsera en vous. Plus vous transmettrez et plus la beauté resplendira en vous. Plus vous transmettrez et plus vous attirerez la lumière, le feu du ciel…

Soyez Feu ! Brûlez ! Brûler n’implique pas de se consumer. Brûler implique de rester au cœur, de s’y installer et de garder en conscience la flamme qui y demeure de tout temps et qui s’est maintenant réveillée. C’est cela brûler, c’est être conscient de la flamme qui brûle dans votre cœur et petit à petit devenir cette flamme, tout entier… ne plus être que cela… ne plus être que cela, rien d’autre que cela. Vous verrez, le jour viendra où vous ne serez plus que cela… parce que ce sera juste l’évidence, qu’il n’y aura plus rien d’autre à faire que cela. Soyez bénis, parce que ce jour existe déjà, et que vous êtes déjà cela.
Merci.

Et il en est ainsi.